Même si vous êtes tenue par un contrat de travail, vous avez le droit de démissionner. Par contre, il n’est pas question de partir en claquant la porte. Le but c’est de partir sans casse de l’entreprise. Voici donc les règles à suivre pour bien démissionner.
Aviser votre supérieure
Il est important d’aviser votre supérieur hiérarchique de votre projet de démission le plus rapidement possible et la DRH. Dans le cas où vous avez une proposition d’embauche ferme, ces personnes doivent être les premiers avertis oralement ou par une lettre de démission en bonne et due forme. Y doit y être clairement précisée la date prévue de votre départ. Il est préférable qu’elles l’apprennent par vous plutôt que par un tiers. Cela va rendre la négociation de votre départ plus délicat. De plus, dans la patrie, c’est vous qui serez dans une mauvaise posture.
Motiver votre départ
Pour l’entreprise, la démission peut parfois être perçue comme une trahison. Vous devez démontrer à votre responsable l’importance de cette opportunité pour votre carrière professionnelle. Dans le cas où votre départ est motivé par le délaissement de la part de votre employeur, cela constitue un motif de taille. Le but c’est d’être franc.
Négociez votre préavis
Votre contrat, la convention collective et les usages professionnels régissent la durée du préavis. Mais, elle reste négociable selon le droit du travail. Dans le cas où vous refusez de réaliser le préavis, vous devez donc verser une indemnité à votre employeur pour rupture brusque du contrat. En revanche, accomplir la période de préavis permet de garder une bonne relation avec les responsables de l’entreprise. Vous allez ainsi partir dans les meilleures conditions. Si vous faites preuve de bonne foi, il est possible que le responsable vous fasse partir avant le terme du contrat.
